En finir avec la discrimination
Les mesures prises par le gouvernement sont de nature à dresser les gens les uns contre les autres, vaccinés contre non-vaccinés, avec ou sans passe. Alors que, face aux dangers, sanitaire, autoritaire et antisocial, l’heure est à la solidarité et à l’organisation.
Tout le monde aura compris que le problème du gouvernement n’est pas la santé publique mais bien le maintien de l’ordre et la sauvegarde d’un système économique qui provoque de plus en plus d’exclusion sociale. Mais cela ne suffit pas. Covid aidant, on va en rajouter et même mieux contrôler. Un passe sanitaire, par exemple, dont les appareils de contrôle sont reliés à une base de données qui inévitablement recueillera aussi celles qu’il collectera, géolocalisation ou présentiel au moment du contrôle. Avec pour corollaire une discrimination à la base et une mémorisation qui classera le citoyen dans telle ou telle catégorie. Une discrimination qui commencera d’ailleurs dès l’école.
Ajoutons-y cette impossibilité de choisir réellement un vaccin. Le traitement à l’ARN messager, pour lequel les essais cliniques ne sont pas entièrement réalisés, semble être une priorité gouvernementale et offre au Big Pharma un terrain d’expérimentation à très grande échelle concernant à ce jour plus de deux milliards de personnes. Les vaccins russes, chinois ou cubains qui sur place donnent de bons résultats, sont ignorés pour une raison éminemment politique et non pas sanitaire.
Comprenons que, à terme,
ce sera lui ou nous.
Les mesures prises par le gouvernement sont de nature à dresser les gens les uns contre les autres, vaccinés contre non-vaccinés, avec ou sans passe. Alors que, face aux dangers, sanitaire, autoritaire et antisocial, l’heure est à la solidarité et à l’organisation. Une solidarité qui doit même s’exprimer envers les pays victimes des différents colonialismes occidentaux et qui, après avoir subi génocide et esclavage se voient spoliés de leurs richesses dont bénéficient les Occidentaux avec la complicité de potentats locaux, et qu’aujourd’hui l’on prive de vaccins, seule réponse apportée à ce jour à la pandémie.
Faire passer la pilule
Le pouvoir élyséen a mis en place une stratégie, décryptée par l’écrivain Sylvain Timsit qui explique les dix stratégies les plus efficaces pour manipuler l’opinion publique. D’abord, détourner l’attention de ce qui est important, une pancarte antisémite ou un slogan aux relents fascisants occupent la une des médias aux ordres et cachent les véritables objectifs des manifestations. Ensuite, créer des problèmes, puis proposer des solutions. On continue à laisser les hôpitaux sans lits disponibles, mais on impose une vaccination obligatoire. Après vient la gradualité des mesures arrivant au compte-gouttes pour que l’on ne se rende pas réellement compte des changements radicaux, confinement léger, avec couvre-feu puis imposition du passe sanitaire discriminatoire.
Plus vicieux est l’art de différer dans le temps, présenter une mesure impopulaire comme « douloureuse et nécessaire » qui fait accepter quelque chose qui sera mis en œuvre dans l’avenir. En cinquième point, s’adresser au public comme à des créatures infantiles en employant un langage simpliste qui nous fait croire que l’on a tout compris.
Ensuite, utiliser l’émotion plutôt que la réflexion, en l’occurrence, la peur de la pandémie ou la protection des plus jeunes. Et maintenir le public dans un état d’ignorance et de médiocrité. Cela passe par une information tronquée et par un système scolaire où seules les « élites » bénéficient de l’éducation nécessaire. Avec pour corollaire d’encourager le public à se complaire dans le simplisme, c’est notamment l’objectif des émissions de téléréalité.
Très employé aussi par le gouvernement en place, renforcer l’autoculpabilisation : si le virus se répand ce n’est pas parce que le gouvernement n’agit pas mais parce que les citoyens sont des irresponsables. On retrouve là « l’égoïsme des non-vaccinés ». Enfin, connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes, les bases de données sophistiquées et les utilisations abusives de réseaux sociaux y contribuent largement.
L’urgence de réagir
Cette stratégie, complétée par la violence de l’État exprimée face aux Gilets jaunes, démontre, s’il le fallait, qu’il ne s’agit pas d’un débat mais d’un véritable combat. A nous de nous retrouver du même côté de cette barricade qui finalement n’en a que deux. Les occasions ne vont pas manquer dès la rentrée où il s’agira de défendre le bien commun, ce qui nous appartient, la santé, l’éducation, tout le service public en général, tous ces acquis qui sont les conséquences des luttes passées et présentes et qui font que nous pouvons évoluer dans une société qui défendrait ce qui a été défini en Amérique latine comme le « buen vivir », la bonne vie. L’État veut nous enlever cette légitimité. Il compte entre autres sur le renouvellement des générations pour que les jeunes ignorent que ce qui existe déjà est l’œuvre de leurs parents, et non des financiers qui ne font que s’en accaparer la propriété.
Comprenons que, à terme, ce sera lui ou nous. Il y a un combat à gagner, il s’agit de notre avenir et de celui des jeunes générations, nous ne pouvons en faire l’économie, cela devient vital, ici et partout.
https://giletsjaunesbrestois.home.blog/2021/09/05/le-pave-digital-12-02-09-2021/