Ensemble, reprendre pouvoir sur la vie culturelle
Depuis début mars se déroule un important mouvement d’occupation de théâtres et lieux de culture.
Ce mouvement, s’il s’est globalement unifié autour de revendications communes, est animé de façon différente suivant les villes, les structures occupées, les personnes et organismes porteurs de la lutte. Il y a donc une grande variété de situations. Dans cette interview, c'est Eloïse Durand qui parle de l'occupation du théâtre de Bayonne, à partir de son expérience de participation à cette lutte.
Eloïse est anthropologue sociale et culturelle et étudie l'appropriation du chant traditionnel par des groupes de filles en Soule. Elle-même chante. Elle est par ailleurs militante en éducation nouvelle, un courant pédagogique qui défend le pari du Tous capables ! de penser, de chercher, de créer, et le principe d'une participation active des individus à leur propre formation.
Elle est une des occupantes du théâtre de Bayonne.
Combien de lieux culturels occupés à ce jour ?
Aujourd'hui, une centaine de lieux culturels sont occupés, jusqu’à la Réunion.
Il y a aussi des théâtres occupés à Bruxelles, Naples, Nantes, Athènes…
Voici la carte : https://occuponspartout.org/la-carte-des-lieux/
Comment est organisée l'occupation du théâtre de Bayonne ?
Celle-ci a été discutée dès le 22 mars, et réalisée à partir du 26 mars au théâtre Michel Portal.
Il s'agit ici d'une occupation du théâtre qui a été négociée par l’intermédiaire des compagnies de théâtre auprès de la direction de la Scène nationale. Cela a débouché sur un cadre spécifique, avec deux référents de compagnie chargés de faire remonter les demandes matérielles, techniques ; sur le plan spatio-temporel : occupation dans la journée seulement, de 10h à 17h, du lundi au samedi et uniquement le hall d'entrée, avec la possibilité d’obtenir une salle pour répéter les actions et une aide matérielle de la part des services techniques.
Un prestataire de service est présent pour assurer l’accueil et la sécurité, veiller à l'ouverture et à la fermeture des portes.
Ces « contraintes » sont globalement acceptées, d'autant que les occupants ne sont pas très nombreux aux permanences, environ 5 à 7 en permanence, et beaucoup plus lors des préparations des actions, des AG, des tables-rondes.
Quelles relations avec les autorités, les élus, le ministère ?
Des contacts ont eu lieu au début du mouvement avec des élus : ainsi avec le maire de Bayonne Jean-René Etchegaray, ou Antton Curutcharry de la CAPB ; en parallèle certains ont dialogué avec le Sénateur des Pyrénées-Atlantiques, Max Brisson, qui est aussi Vice-président de la commission culture, éducation et communication du Sénat.
En AG, des discussions ont eu lieu au sujet de la relation aux élus, et nous sommes tombés globalement d’accord sur le fait que leur tendre le micro pour qu’ils manifestent leur soutien, c’était aussi leur donner une tribune un peu facile, insuffisante pour faire avancer les revendications. Nous avons préféré pour cela inviter des représentants syndicaux à prendre la parole, ou des représentants d’association. Mais depuis deux semaines, c’est uniquement le théâtre qui prend la parole.
Au final, les relations avec les élus sont peu fréquentes, avec des positionnements individuels et structurels divers, et il est difficile dans l’ensemble de faire poids vis-à-vis de la question politique. Si l’interpellation du Ministère paraît nécessaire, elle reste pour beaucoup illusoire, et nous réfléchissons encore à un cadre de discussion réel avec les élus, où être force de proposition sur le long terme.
Qui sont les occupant.es ?
A Bayonne, les occupants sont bien sûr des travailleurs et travailleuses du spectacle vivant, intermittents ou en recherche d'un régime d'intermittence : des comédiens et comédiennes, des musiciens et musiciennes, danseuses et danseurs, techniciens, et aussi des directeurs de compagnie, des chargées de diffusion... Mais il y aussi beaucoup d’autres artistes, comme des plasticiens et des plasticiennes, des écrivains et poètes, des improvisateurs et improvisatrices, des travailleurs de la culture au sens large (ouvreuse de cinéma, créateur de label…). S’y ajoutent des gens pour qui la culture compte (publics, cinéphiles, retraités, bénévoles…). Les âges, les milieux sociaux, et les statuts sont très mélangés, bien que les jeunes en formation dans la culture ou dans l’art soient a priori peu présents. Autrement, passent des travailleurs d’autres horizons, quelques militants aussi, qui participent à une AG, ou aux actions, mais ils ne restent pas pour occuper. Ce serait sans doute différent si l'occupation se faisait aussi en soirée et pendant la nuit, comme dans d'autres villes.
Quelles relations entre théâtres et troupes subventionnés et les autres ?
Le fait que notre revendication principale soit le Retrait de la réforme de l’assurance-chômage a été plutôt favorable à la venue de personnes éloignées du milieu institutionnel, et à la construction d’un dialogue entre différents positionnements. Pour ce qui est des pratiques, la situation est plus compliquée. Avec, par exemple, des intermittents qui souhaitent recréer le lien entre la salle et le public, et remettre de l’art dans la cité, d’autres qui considèrent que jouer devant un public sans être rémunérés est problématique, et d’autres artistes qui poussent les questions d’improvisation et ne se retrouvent pas dans une conception de la direction artistique…
Il a fallu porter la contradiction, pour penser la réalité de la vie culturelle depuis des années. S’il y a d’une part une incompréhension sur le fait que ceux qui sont subventionnés ne sont pas nécessairement dans des situations mirobolantes, il est aussi difficile de comprendre pour ceux qui sont subventionnés que ce qui oppose les artistes les uns vis-à-vis des autres, c’est la question de l’argent, concurrentielle sur le plan des subventions. En ne posant pas le problème, on risque de se retrouver sur des débats de personnes - ce qui évite d’avoir les vrais débats sur l’art : que fais-tu comme art et qu’est-ce que je fais comme art ? et pourquoi ? sommes-nous obligés de reproduire ici ce à quoi nous sommes soumis habituellement ? quelle est la place de la création dans un mouvement de lutte culturelle ?
Quelles coordinations entre les théâtres occupés ?
Il existe une coordination nationale de tous les lieux occupés ; les rencontres se font en visioconférence tous les jeudis par Zoom. Il y a aussi eu des réunions de coordination en présentiel, notamment au TNP de Villeurbanne les 25 et 26 avril ; à Bayonne nous avons mandaté l’un d’entre nous pour s’y rendre. Par ailleurs, la ville d'Auch (Gers) appelle à une fédération Sud-Ouest, à laquelle nous comptons participer les 12 et 13 mai prochains. Et nous avons aussi des liens avec les lieux occupés de la région proche (Pau, Mont-de-Marsan…). Ces liens sont importants pour construire et pérenniser le travail engagé.
Quelles sont les revendications ?
Nos revendications se sont assez vite accordées à celles portées par la coordination nationale : https://www.occupationodeon.com/socle-commun-de-revendications, qui ont une portée très large et fédératrice.
En local, nous les avons reformulées, et sur le tract les points plus « corporatistes » ont été enlevés :
1. Retrait pur et simple de la réforme de l'assurance chômage
2. Des moyens pour garantir les droits sociaux, retraites, formations, congés payés, accès aux soins pour toutes les personnes précaires et les étudiants.
3. Réouverture de tous les lieux culturels, de débat et d’action sociale.
4. Prolongation de l’année blanche et élargissement à tous les précaires et intermittents de l’emploi.
Quelles formes d'actions ?
Il y a deux AG par semaine, le mardi et le vendredi, une plus destinée à aborder des questions de fond, et l’autre plus tournée sur l’action du jour. Dans les faits, il y a des ponts.
C'est lors de l'AG du vendredi matin que se préparent les "Vendredis de la colère", des actions et manifestations revendicatives qui sont menées le même jour dans d’autres villes de France. Ici, à partir de 15h, il a été décidé de tourner en cercle et en silence au milieu de la place, devant la mairie, avec des prises de parole, de la musique, des danses, chants, poèmes, qui ponctuent. Cette performance est suivie par une déambulation festive jusqu’aux Halles, où le chant d’HK « danser encore » est interprété. La forme a évolué en cinq semaines : y ont été intégrés un guichet Pôle emploi, les chiffres du chômage, de nouveaux discours politiques, quelques improvisations et des chants révolutionnaires.
Par ailleurs d’autres initiatives sont prises. Il y a eu des interventions sur plusieurs marchés de Bayonne, des poses de banderoles dans les lieux culturels, et aux balcons, dans l'espace public, une action devant Pôle emploi, des affichages de plasticiens sur les panneaux publicitaires, un tractage pendant les déambulations et les actions, une participation aux manifestations, les tables-rondes, etc.
De plus, ces dynamiques rayonnent dans d'autres villes de la côte et de l'intérieur. Au début, le théâtre de Bayonne était le point physique de convergence des travailleurs de la culture des autres villes du Pays Basque. Puis, si le lieu occupé et fédérateur est toujours Bayonne, chacun est intervenu et a réalisé des actions dans l'endroit où il vit, où il lutte déjà : à Mauléon avec Tokia, à Hasparren, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye avec les assos locales... Il y a une volonté forte de relocaliser cette mobilisation et une forte participation dans certaines villes.
Le but de notre action au sens large est d’interpeller la population, de la sensibiliser à notre lutte, mais aussi de l’inviter à nous rejoindre.
Comment en es-tu venue à « occuper » ?
Je n’ai pas assisté à la première AG, je n’étais pas disponible mais surtout je cherchais quelle légitimité je pouvais avoir, car je suis par ailleurs membre du CA de la Scène Nationale. Avec du pour et du contre, je suis passée une première fois, puis je suis revenue le 29 mars. Ce jour-là, j’ai discuté avec une copine chargée de diffusion qui occupait. Elle m’a inscrit sur le groupe Whatsapp. Une autre copine comédienne y a posté une demande urgente pour réaliser un tract ; voyant qu’il n’y avait pas de réponse, j’ai proposé de relire ou de participer éventuellement à l’écriture. Elle m’a recontactée, et avec mon compagnon écrivain et également militant en éducation nouvelle nous avons proposé un atelier d'écriture pour la rédaction du tract.
L’objectif du tract était de produire une position collective avec les occupants présents. Nous avons travaillé à six, en débattant, en échangeant beaucoup, en cherchant les mots justes, en faisant des allers-retours avec les revendications initiales et un brouillon du positionnement proposé par une comédienne. Nous étions tous très heureux du résultat : le tract aborde l’art comme un levier d’émancipation – ce qui est une position forte et inédite ; c’est encore celui qui est utilisé aujourd’hui (cf. ci joint, "le tract Appel des travailleu.r.ses de la culture du Pays Basque").
Par la suite, j’ai défendu l’idée des tables-rondes, parce que je trouvais que la fonction de débat lors des AG était souvent empêchée, peut-être à cause de la pression de bien occuper, d’une opacité sur les intérêts de chacun, ou d’un manque d’expérience de la pratique d’assemblée… Après en avoir parlé en AG, j’ai affiché Agora permanente, ici on peut débattre ! Et puis une copine plasticienne m’a contactée et on a organisé la première table-ronde à partir des envies présentes et communes : un Partage d’expériences entre artistes, publics et structures en temps de confinement, afin d’aborder la question des possibles, plutôt que celle de l’effondrement.
Depuis on en a fait cinq sous différentes formes, partages, vifs débats, ateliers… On y a abordé la question de l’édition indépendante, de la dématérialisation des pratiques et des œuvres, des politiques culturelles, on a proposé une analyse de discours à partir d’une campagne bordelaise sur la culture. Ces temps institués nous ont réellement permis de comprendre et découvrir des fonctionnements différents, des pratiques, des points de vue, de nous rencontrer. Si je peux, avant la réouverture, j’aimerais revenir à ma proposition initiale afin d’interroger plus encore le rapport à la culture, nos représentations, nos désaccords et cerner une posture commune peut-être : « A Bayonne, au Pays basque, la culture est-elle une utopie ? ».
Durant les tables-rondes, l’idée globale sur la culture qui est ressortie, il me semble, c’est qu’il ne faut pas se faire enfermer par la situation du Covid, car les choses vont mal depuis longtemps ; la situation du Covid tendrait à réduire le débat à la liberté des pratiques artistiques, celle des artistes qui se présentent comme tels. Or la vraie liberté est celle de penser la vie culturelle, en y incluant aussi l’apport anonyme et quotidien. On est aussi en éducation nouvelle sur l’idée que tout le monde peut faire œuvre quotidiennement. Ce qui interroge la précarité des conditions de travail dans toute la société. Notre mouvement met au cœur de ses revendications le problème de la précarité sociale : on est en lutte pour un « plus jamais ça ».
Quelle est la place de la CGT spectacle ?
Nous à Bayonne, elle est peu présente ou alors, s’il y a certains affiliés, ils ne se sont pas présentés en tant que tels. Il y a quelques syndiqués CGT d’autres branches, LAB, et des anarchistes, mais les étiquettes importent peu : à ce titre c’est intéressant de voir que ces sensibilités différentes contribuent à la construction d’un positionnement assez fédérateur, comme pour le 1er mai finalement.
Si ici le mouvement apparaît « de gauche », le fait qu’il y ait peu de syndiqués tend cependant à occulter l’analyse de classe. Par exemple les comédiens, comédiennes et les chargées de diffusion luttent aux côtés des directeurs de compagnie ; ce fonctionnement de troupe, voire de milieu, peut avoir ses travers si la synthèse des intérêts est toujours faite par les personnes placées habituellement en situation d’autorité. Car la lutte n’a plus pour fonction de confronter les représentations et les pratiques. Mais les lignes ont souvent bougé.
Le manque de syndicats ou de pluralité syndicale est, en un certain sens, un obstacle à la structuration du mouvement à Bayonne, comme cela peut par ailleurs avoir lieu dans d’autres villes. A Nantes, à Paris, à Villeurbanne, et même à Pau, la présence de la CGT spectacle, et/ou d’autres syndicats, institue de fait l’existence d’un rapport de force favorable aux revendications, dans le sens où les occupants peuvent alors devenir force de proposition nationale sur les communiqués, sur les actions coordonnées etc.
Ici la politisation du mouvement prend une forme assez particulière. On l’a vu au premier mai avec la participation du théâtre à une intersyndicale plus unitariste qu’unitaire de mon point de vue : la parole accordée à la culture en lutte a finalement été réduite à une ligne du tract, diffusé puis lu à la fin de la manifestation. Pour autant, la situation ayant été débattue en amont, notre positionnement était clair : la présence de marionnettes géantes sur le parvis de la mairie pendant le passage du cortège, le jeu de la fanfare tout au long du défilé, et le chant des chorales féministes à la fin du parcours de la manifestation ont impulsé une dynamique qui s’est retrouvée dans les divers évènements de la journée. Par exemple place Montaut, l’arrivée des musiciens au rassemblement en faveur de la Commune (« Appel des fédérés du 1er mai 2021 ») a largement contribué à la dynamique de groupe.
Quelles suites à cette lutte ?
Certes, il y a des incertitudes et des tensions sur le devenir des occupations avec la « réouverture » prévue au 19 mai. Beaucoup de théâtres sont en train d‘être délogés (Poitiers, Marseille, Rennes..). On parle de reprise mais la réalité c’est que l’activité va continuer à être réduite et empêchée fortement : seul un intermittent sur quatre pourra exercer son travail dans les mois qui viennent. Dans certaines régions du nord, et dans les grandes villes, la crise est ressentie de manière plus terrible encore.
Sur un plan national, le gouvernement oppose un non catégorique à toutes nos revendications. La position des théâtres occupés est donc de continuer et de durcir le rapport de force, mais cela n’a pas la même signification selon les terrains de lutte. La revendication de l'abandon de la réforme de l'assurance chômage, aux conséquences catastrophiques pour les très nombreux intermittents du travail, reste donc la priorité et ne pourra être satisfaite que si un mouvement social d'ampleur se met en place. Mais les seules forces des travailleurs de la culture n'y suffiront pas.
Pour nous à Bayonne, il est difficile de savoir ce qui sera mis en place dans les jours qui viennent. Notre prochaine AG du 11 mai va poser des questions importantes et sera l’occasion d’organiser la continuation de cette lutte avec un rendez-vous très important en perspective : le 22 mai, l’appel national de convergence en faveur des services publics et de la sécurité sociale, lancé par de très nombreux syndicats et organisations.
Quels aspects positifs de cette lutte pour l'avenir des politiques culturelles ?
En matière de culture, il existe une organisation du travail éclatée et concurrentielle entre les différents domaines de l’art, qui peut prendre la forme de chapelles. Par nos rencontres, nous avons pu discuter de sujets que seuls nous n’aurions pas compris de la même façon.
Par exemple, le plan de relance de la CAPB - dont le budget 2021 pèse 630 millions d’euros – propose 1,2 million d’euros sur 3 ans pour la culture, soit 400 000 euros / an pour tout le domaine sur la base de catégories non concordantes avec celles existant au niveau régional et un manque de lisibilité pour les structures ou artistes émergents. Pour la musique, cela représente 50 000 euros par an, soit 3 demi-cachets pour 12 artistes ; sachant qu’il y a aussi une opacité entre cachet et droit de cession.
Par exemple, Demain Bayonne a fait un questionnaire au sujet de l’utilisation des arènes, qui seront ouvertes cet été aux corridas mais pas aux concerts. Le questionnaire soulève le problème des jauges de 3200 personnes, mais ne réinterroge pas cette contrainte : peu d’artistes vont répondre d’emblée « oui moi je peux remplir cette jauge ; j’ai les épaules pour, etc. ». Pour beaucoup, cela n’a pas réellement de sens même. En en parlant en petit groupe, nous avons évoqué l’idée de proposer une forme fédérée, trans-artistique, tout à fait à même de se produire devant un public.
Comment contourner les sélections habituelles ? Comment arriver à recréer des lieux de culture et des évènements sur ce principe ? Jusqu’où se construit notre solidarité ? A voir.
Nous avons aussi évoqué l’idée de créer une antenne de la CIPSO à Bayonne : Coordination des Intermittents et Précaires du Sud-Ouest, assez présente sur Tarbes notamment. Cela peut avoir la fonction de nous fédérer et parvenir à peser sur le long terme face aux choix et décisions politiques : que pourrions-nous faire ensemble pour devenir force de proposition et inverser la donne en matière de politiques culturelles (plans de relance, dispositifs, évènements…) ?
Si nous en sommes pour l’instant à des projections, cette lutte des théâtres occupés casse un peu, quoi qu’il en soit, le rapport institutionnel à la culture, car le combat actuel interroge la culture sous toutes ses facettes : les conditions de son accès, sa professionnalisation, ses fonctions, le rôle des associations... et quel serait un rapport émancipé à la culture et à l'art.
Quels projets artistiques auront émergé pour de bon ? quel avenir et quelle fonction pour la fanfare et la chorale du théâtre (dans le mouvement social, dans la vie culturelle) ?
Le 10 mai 2021